Concernant la franchise, 2 grandes idées distinctes se manifestent. Alors que certains sont persuadés qu’être à la tête d’une enseigne franchisée s’apparente à une forme d’ingérence de la part du franchiseur, d’autres affirment le contraire.
Nous pouvons d’ores et déjà vous l’affirmer : être franchisé, c’est disposer de libertés similaires à un chef d’entreprise lambda, un cadre et un accompagnement en plus, pour faire très bref.
Mais, allons un petit peu plus loin aujourd’hui, et levons le voile sur ces différentes idées.
Une indépendance (presque) totale
Être franchisé, c’est bénéficier d’une forme de liberté tant juridique que morale. Les personnes qui n’envisagent pas immédiatement la franchise comme une solution, se focalisent souvent sur le franchiseur qui se trouve au sommet de la pyramide. Pour eux, faire partie d’une franchise, c’est profiter d’une certaine assistance qui empêche la liberté propre à tout entrepreneur.
En fait le concept de la franchise est assez simple : le chef d’entreprise est indépendant car il crée sa propre société, mais dépend du franchiseur vis à vis de certaines obligations comme respecter les process, la marque ou les produits.
Et le réseau justement à quoi sert-il ?
Un cercle de partage, d’échanges et d’entraide qui permet à tout entrepreneur de se lancer dans l’aventure, en bénéficiant d’une forme d’un accompagnement à travers l’expérience du franchiseur et des autres franchisés
Cependant la franchise n’empêche pas l’entrepreneur de faire face aux difficultés classiques qu’il peut rencontrer : être franchisé, c’est aussi prendre des initiatives, être confronté à l’échec et trouver les solutions pour résoudre les problèmes, à l’instar de tout entrepreneur.
Un certain cadre pour accompagner le franchisé
Entre un entrepreneur franchisé avec un entrepreneur “classique”, la notion de décision est finalement la même.
Faisant la vie de l’entreprise sur l’ensemble du panorama stratégique, les décisions, qu’elles soient marketing, financières ou ressources humaines, peuvent être présentées au franchiseur avant leur application. Le franchisé s’appuie ainsi sur la stratégie marketing du franchiseur pour construire sa communication, notamment d’un point de vue local.
La souplesse décisionnaire, concernant l’identité visuelle, les produits ou encore la décoration du point de vente, est relative aux règles mises en place au sein du contrat de franchise. Le franchisé doit donc respecter un concept architectural et certains processus inhérents à sa franchise, en contrepartie des bénéfices d’accompagnement et d’une prime à l’expérience associée à ce concept éprouvé dans le temps.
Finalement, la franchise c’est une indépendance accompagnée non ?
Ce serait un petit peu réducteur de voir la franchise comme telle, mais la phrase résume plutôt bien l’idée sous-jacente à la franchise.
S’engager dans une franchise demande des capacités similaires à tout projet d’entrepreneur, qu’elles soient financières ou autres. Ainsi, l’erreur serait de se lancer sans réfléchir, sous l’assurance d’un cadre assuré par le franchiseur, qui ne serait là “que” pour accompagner le futur chef d’entreprise. Les responsabilités sont les mêmes pour tout entrepreneur, franchisé ou non !
Cette “indépendance accompagnée” est un plus pour un entrepreneur en quête de construire son commerce, avec le maximum de cartes en mains dès le départ pour réussir.
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