LA FIN DES SACS PLASTIQUE

sacs plastiquesDepuis ce 1er juillet, les sacs de caisse à usage unique en plastique, d’une épaisseur inférieure à 50 microns, y compris les sacs biodégradables, sont désormais interdits. On ne peut que s’en réjouir lorsque l’on sait que chaque année, selon le gouvernement, une grande partie des 5 milliards de sacs fins en plastique distribués aux caisses et 12 milliards aux rayons fruits et légumes, se retrouvent dans les océans. Une catastrophe pour la faune marine. Sans compter qu’avec sa longévité, un sac peut mettre jusqu’à 450 ans pour se dégrader.

UNE LOI EN 2 TEMPS

Après les sacs de caisse, dont la mesure vient d’entrer en vigueur, à compter du 1er janvier 2017, ce seront les sacs utilisés en dehors des caisses qui seront proscrits. Que ce soit pour les fruits et légumes, le fromage à la coupe, la viande, le poisson et tout autre achat, les sacs seront obligatoirement en papier ou en plastique biosourcé, compostable en compostage domestique. Tous les commerces sont donc touchés par cette mesure, l’alimentaire en premier lieu mais beaucoup d’autres commerces qui avaient pour habitudes d’emballer les achats dans un sac plastique, notamment sur les marchés. Même les fleuristes sont impactés par cette loi, comme l’indique Wai WONG, Category Manager Accessoires chez EMOVA Group. « Même si cette loi a été un peu précipitée avec une mise en place pas toujours simple car les sociétés de packaging n’étaient pas prêtes pour bon nombre, elle est tout à fait dans l’ADN de notre Groupe et de nos enseignes. Nous travaillons sur de nouveaux packagings, respectueux de l’environnement et porteurs des valeurs propres à nos marques ».

QU’EST-CE QUE LA MATIÈRE BIOSOURCÉE ?

Il s’agit de matière végétale, amidon de maïs ou fécule de pomme de terre par exemple. Ces nouveaux sacs, dont l’épaisseur devra être supérieure à 50 microns devront contenir au minima 30% de matière biosourcée à partir de janvier 2017, 40% l’année suivante, 50% en 2020 et 60% en 2025.

A son tour, la vaisselle jetable sera reléguée à partir de 2020, sauf si elle est compostable en compostage domestique et constituée de matières biosourcées.

QU’EST-CE QUE « LE COMPOSTABLE EN COMPOSTAGE DOMESTIQUE » ?

Pour être compostable, le matériau doit être à la fois dégradable chimiquement (biodégradable) et physiquement (désintégration) et être non toxique (ne pas produire d’éléments toxiques en se dégradant).

QUELLE ALTERNATIVE AUX SACS PLASTIQUE « FINS »

La meilleure alternative est la matière réutilisable. Par exemple, les sacs en tissu ou en nylon. Pratiques, lavables dans la plupart des cas, ils peuvent avoir une belle longévité.

Les sacs plastiques plus épais, également intéressants car ayant une meilleure solidité, sont autorisés par la législation et peuvent être utilisés plusieurs fois.

Le sac plastique compostable, pour sa part, est utile pour l’emballage de produits alimentaires humides.

Le sac en papier qui a l’inconvénient majeur d’être peu solide, ne peut être utilisé que dans certains types de commerce, notamment celui des fruits et légumes.

Le sac en kraft : c’est l’emballage biodégradable qui a le vent en poupe.

Mais attention, pour respecter l’environnement, il ne faut pas les jeter n’importe où, sinon, l’effet recherché sur la réduction des déchets sera annulé.

UNE OPPORTUNITE POUR LES ENTREPRISES FRANÇAISES

Sur les 17 milliards de sacs plastiques distribués sur l’hexagone, la France n’en produisait que 2,6 milliards, le reste étant principalement importé d’Asie. Plusieurs entreprises nationales ont décidé de se positionner sur ce nouveau marché et ainsi tirer leur épingle du jeu dans ce nouveau cadre règlementaire. Le ministère de l’Écologie a d’ailleurs souligné que le remplacement des sacs en polyéthylène utilisés pour emballer les denrées alimentaires par des sacs composés de matières végétales biodégradables permettra la création de 3000 emplois.

POUR ALLER ENCORE PLUS LOIN DANS LA GESTION DES DÉCHETS

sacs plastiquesLe saviez-vous ? Un ménage français jette en moyenne dix emballages par jour. Ils entrent pour près de 30% en poids et 50% en volume dans la quantité totale de nos ordures ménagères. Une partie seulement est recyclée et les taux de recyclage varient fortement selon les matériaux, 80 % pour le verre et seulement 22% pour le plastique ! Nous pouvons mieux faire ! 

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