Qu’est-ce que le Drive ? Même s’il n’est pas nouveau, ce service a littéralement explosé au cours de ces dernières années, essentiellement sous l’impulsion des chaînes alimentaires. Le principe est simple, le client fait sa commande sur le site de l’enseigne sélectionnée, paye en ligne, choisit le drive où il va faire son retrait de marchandises et en moins de 5mn, elles seront déposées dans le coffre de sa voiture. Le tout sans avoir à descendre de son véhicule.
Attention, le Drive n’a rien à voir avec le « click & collect » qui consiste à acheter sur Internet et faire soi-même son retrait en magasin.
L’explosion du Drive
Il n’y avait qu’un seul drive en 2000, on en dénombre plus de 2 600 aujourd’hui. Auchan a été le précurseur de ce nouveau type de commerce dès 2000, suscitant l’intérêt des chaînes concurrentes mais la clé du succès est l’essor d’Internet. Leclerc, aujourd’hui challenger avec 565 Drive n’a ouvert son 1er point de vente de ce type qu’en 2006. Quant à Intermarché, qui en possède 665 aujourd’hui, il a ouvert son 1er Drive seulement en 2009.
Les raisons du succès du Drive
Le consommateur est de plus en plus connecté et il choisit d’acheter en ligne plutôt qu’en magasin pour la praticité : gain de temps, accès 24h/24, possibilité de comparer les prix et les produits. De plus, beaucoup de consommateurs considèrent les courses alimentaires comme une contrainte et cherchent à s’en libérer le plus rapidement possible afin de se garder du temps pour d’autres activités. Selon une étude IFOP qui remonte à 2012, 69% des français assimilaient déjà à l’époque les courses en grande surface « à une corvée ». Depuis, la tendance n’a pas dû s’inverser, bien au contraire !
De plus, les prix attractifs et les promotions proposés en magasin sont également valables en ligne. Et chez Auchan, tous les rayons sont disponibles sur le web ! De bonnes raisons pour profiter du drive !
Aujourd’hui, les modes d’achats sont considérablement modifiés, c’est une évidence et désormais le Drive, surtout dans l’alimentaire, a supplanté la livraison des produits alimentaires à domicile. En effet, les prix restent élevés, notamment du fait de l’imputation des frais de logistique et de transport jusqu’au domicile.
2 types de Drive : le défensif et l’offensif, petites explications
Le Drive peut être adossé au magasin physique. C’est ce que les spécialistes appellent «la stratégie défensive » du distributeur. Les commandes sont directement préparées à partir des rayons du magasin. Dans le second cas, il s’agit d’un entrepôt, éloigné du magasin, qui permet de conquérir de nouvelles zones de chalandise, dans ce cas il s’agit d’une stratégie dite « offensive ». Mais que le Drive soit géographiquement en situation offensive ou défensive, cela ne change rien pour le consommateur, le service est le même.
Et pour l’achat des fleurs ?
Le consommateur reste très attaché à son fleuriste. La preuve, en 2014, selon l’étude FNFF (Fédération Nationale des Fleuristes de France), 87% des français se sont rendus chez un fleuriste, et 35% ont déclaré n’acheter que chez un fleuriste !
Ce qui laisse encore présager de beaux jours pour les fleuristes qui ne sont pas pour autant décalés des nouveaux usages de consommation. Par exemple, les enseignes d’EMOVA Group, Monceau Fleurs, Rapid’Flore et Happy sont précurseurs avec leur application mobile et le service Click&Drive qui permet de commander et payer en ligne puis de retirer en 1 heure son achat dans le magasin le plus proche.
Pour aller encore plus loin, Monceau Fleurs a ouvert son 1er Drive en décembre dernier dans le nouveau magasin situé sur la commune de La Garde dans le Var. En test aujourd’hui, selon les implantations géographiques, ce service pourrait être renouvelé. Comme quoi, on peut préserver la tradition du plaisir d’offrir des fleurs et utiliser tous les moyens modernes pour satisfaire aux nouveaux modes d’achat.
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