Depuis 2008, une nouvelle forme d’activité entrepreneuriale a pu voir le jour : la micro-franchise. Celle-ci permet à des personnes possédant des ressources financières peu élevées de se lancer dans la franchise.
Micro-franchise, késako ?
La micro-franchise donne la possibilité aux porteurs de projets de devenir franchisé en contrepartie d’un apport de 10.000 euros. Ce nouveau type de franchise a été initié pour la première fois sur le territoire français en 2008 par l’ADIE (Association pour le droit à l’initiative économique …).
De façon plus globale, la micro-franchise est un modèle économique mis au service des personnes porteuses de projets et dont les moyens financiers ne suffisent pas pour se lancer dans le monde de la franchise “classique”.
Comment cela fonctionne ?
Positionnée sur le marché de l’emploi comme la solution de type “entreprendre à moindres coûts”, la micro-franchise fonctionne (hormis son faible coût d’investissement (fixée dans la majorité des cas à 10.000 euros) de la même manière qu’une franchise classique. Pour le moment, elle concerne principalement le domaine des services à la personne (chauffeur sans voiture) et des services à domicile (bricolage, jardinage, …).
D’ailleurs, elle vise un public de personnes peu formées, au chômage, ou n’ayant que peu d’apports financiers ; ceci afin de stimuler et encourager la volonté d’entrepreneuriat.
Micro-franchise VS Franchise classique
Il existe de nombreuses similitudes entre la franchise classique et la micro-franchise, notamment au niveau des opportunités qu’elles offrent.
Tout comme la franchise classique, la micro-franchise permet de bénéficier de :
- L’expertise du franchiseur dans son domaine,
- L’image de marque du franchiseur et des investissements publicitaires effectués,
- La formation technique et commerciale, ainsi qu’un accompagnement au démarrage de l’activité
- D’un accompagnement métier continu pour aider à développer l’activité
- L’accès à des services mutualisés tels que la centralisation des achats ou des outils de communication adaptés,
- D’une meilleure rentabilité qu’un commerçant isolé.
Néanmoins, ces deux systèmes différent également sur certains aspects. Il est donc important de prendre conscience que la micro-franchise n’assure pas les mêmes avantages :
- Étant un modèle à plus petite échelle, le micro-franchisé travaillant seul, il aura une zone moins étendue qu’un franchisé classique.
- Le financement à moindre coûts du modèle ne permet pas à ses adhérents d’afficher un chiffre d’affaires semblable à la franchise classique ;
- La micro-franchise ne s’étend pas à tous les secteurs d’activité mais reste principalement destinée à l’aide à la personne et aux services ou à domicile.
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